à l'approche des fêtes, ne les oublions pas...
Il était assis seul sur les marches du pavé d'une église
Il avait l'ai si perdu, abandonné au froid absolu
Miséreux, accroché au regard des passants
Qui passaient part là pour déposer une bougie
Sans même le regarder ils passaient à côté de lui
Il faisait froid ce jour-là
Quand je me suis approchée, mon coeur n'a pu l'ignorer
On se dit si souvent à ce compte-là
Cest ma paye que je vais y laisser, c'est déjà assez dur de la gagner
Mais en ce jour de presque fêtes, quand on sait qu'il fait froid
Qu'on rentrera chez soi, dans son foyer si chaud et rempli de joie
Lui qu'a-t-il à part le froid dehors ?
Lui qu'a-t-il à part la solitude ou bien la mort ?
Même si le sou qu'on lui donne tant par charité
Ne sert qu'à remplir son verre pour s'abreuver
Si ça le réchauffe après tout!!!!
On ne peut pas passer sa vie a ignoré cet homme au regard doux
On ne connaît pas sa vie, qui sommes-nous pour le juger après tout!!!
L'existence n'est pas pour tous jolie et dorée
Sommes-nous aigris au point d'en arriver à haïr la pauvreté ?
Sommes-nous assez pourris, pour lui jeter la pierre et le condamné ?
Ce jour-là, je me suis arrêtée, lui ai tendu une pièce
Puis je suis rentrée dans cette église j'y ai allumé une bougie
Comme je le fais chaque jour où j'y passe, et j'ai murmuré......
""Dieu, je ne sais pas prié, mais avec mes mots, avec mon coeur,
Je te demande de protéger toutes ces personnes qui non ni logis,
Ni famille, pose ta main sur eux, redonne leur l'espoir
Qu'ils ont perdu, et la foi qu'ils n'ont plus, la foi en cette société
Qui les rejette, la foi en toi aussi ;
Ils ont arrêté de vivre, arrêté de croire en toi, rallume cette petite
Flamme, en mettant sur leur chemin, des gens qui ne les jugeront pas
Et qui leur tendront la main""
Demain ce sera peut-être toi ou moi, qui sait ce qu'il peut arriver,
Noël, n'est pas si loin, mais eux qu'ont-ils à part
Des centres pour les héberger
Pas d'amour ou de famille, pas même un foyer
Demain c'est encore un cadavre que l'on viendra ramasser
Un homme, une femme de qui on sait désintéresser
Notre belle France sait-elle mise à ce point à dérailler
L'indifférence a pris le pouvoir sur la solidarité
Quand je suis ressortie de l'église, je n'ai pu m'empêcher de nouveau
Je me suis approchée et lui ai tendu un billet, alors là c'était beau
J'ai vu ses yeux s'éclairer, il m'a regardé, m'a sourit
Et je lui ai rendu son sourire
" Allez donc boire un bon café bien chaud et mangé un morceau "
lui ai-je soufflé...
J'ai eu droit à un grand merci et à un des plus beau sourire
Qu'il m'ai vu de rencontrer
Et doucement, j'ai descendu les escaliers et me suis éloignée.
Le moral est que j'en ai oublié ma propre prière,
Le pourquoi je venais tous les jours déposer cette bougie,
Mais finalement, c'est tellement mieux, de penser à autrui
dans ce monde où règne l'égoïsme et le moïste.
Il est si bon de faire quelque chose pour les autres à son tour,
De distribuer de temps à autre un peu d'amour.........
A l'approche des fêtes ne les oublions pas...........
Poème d'Angelle et d'AliceBisous
ALICE
L'essentiel est invisible pour les yeux ![lumière](/users/3212/53/92/24/smiles/idea.gif)