En 1989, pendant des mois, un chien anglais renifle chaque jour, à travers le tissu, la cuisse de sa maîtresse.
Un jour, il tente même de mordre un grain de beauté auquel elle ne prêtait pas attention.
Elle se décide à consulter, et bien lui en prend, car on lui enlève à temps un mélanome.
Quinze ans plus tard, une étude conduite par le docteur Carolyn Willis a révélé que des chiens de races diverses avaient décelé des cancers de la vessie avec un taux de réussite de 41 %.
Au cours d'une expérience, tous les chiens sans exception s'étaient arrêtés sur l'échantillon d'un volontaire pourtant sélectionné comme sain.
Intrigué, le médecin, après des examens approfondis, eut la surprise de découvrir chez cet homme un carcinome du rein droit.
Des composés organiques volatils du cancer serainet détectés par l'organe sensoriel du chien.