Pour les Celtes, le cochon était un don des fées : il accompagnait les druides, et Merlin l’enchanteur avait même un porcelet pour fidèle compagnon.
Mais, plus tard, le génie du Mal se présenta à saint Antoine sous son aspect.
Le saint homme le fit fuir.
L’animal, ainsi libéré, passa dorénavant sous sa protection : on raconte même qu’il guérit un jour un porcelet d’un simple geste.
Par la suite, en Bretagne, il était d’usage d’offrir du lard ou un pied de cochon à la statue de saint Antoine pour qu’il donne la santé au reste de ses congénères.
Au XVIIe siècle, Vauban considérait qu’il n’existait pas d’animal plus apte à symboliser un bon placement en raison de sa fertilité : on lui doit probablement la fameuse tirelire en forme de cochon.
Le cochon de vient un porte-bonheur, qui se porte suspendu à une bague, à un bracelet ou à une chaîne.
Au 1er janvier, les Allemands s’offrent des petits cochons en massepain ou en pâte d’amande en guise de souhaits de bonne année.
La fève de la galette des Rois a souvent la forme d’un cochon.
Et se tatouer un cochon sur le pied gauche, dans la marine américaine, préserve de la noyade.