Une morte dans un cimetière, rien de plus normal en apparence, mais ce qui s’est passé dans le cimetière principal d’Amasterdam, peu après la Toussaint 2006, n’est assurément pas commun ! Ce jour-là, deux employés municipaux chargés de l’entretien des lieux ramassent les feuilles mortes dans une allée, lorsqu’ils s’immobilisent : une femme est allongée, sans connaissance, sur une des tombes. Ils tentent de lui venir en aide, mais, ne parvenant pas à la ranimer, ils appellent les pompiers. Ces derniers arrivent sans tarder mais, malgré les moyens employés : respiration artificielle, massage cardiaque, il n’y a rien à faire, la femme est morte. Jusque-là, la scène, bien que tragique, n’a rien d’extraordinaire. Mais lorsque l’un des pompiers s’empare du sac à main de cette femme et l’ouvre pour connaître son identité, il pousse un cri de stupeur. Celle-ci est, en effet, morte sur sa propre tombe : son nom et son prénom sont gravés dans le marbre, ainsi que sa date de naissance, seule manque sa date de décès. Alors, s’agissait-il d’un suicide, avec une mise en scène quelque peu mélodramatique ? Une courte enquête a révélé que non. La dame en question venait de perdre son mari et, prévoyante, avait fait inscrire son nom à côté du sien. Venue lui rendre visite, elle avait été, sous le coup de l’émotion, terrassée par une crise cardiaque.