En 1978, pourchassé de toutes parts pour avoir commandité un détournement d'avion, Waddia Haddad, le leader palestinien du FPLP, trouve refuge en Irak. Doté d'une prudence quasi paranoïaque, il s'entoure de milles précautions, allant jusqu'à coucher chaque soir dans un lit différent. Incapable de l'atteindre directement, le Mossad, le service secret israélien, se résigne à exploiter la seule faiblesse qu'il lui connaisse : son insatiable gourmandise. Car, bien que pesant 140 kg, Haddad n'en continue pas moins de grignoter douceurs et friandises à longueur de journée. Par l'intermédiaire d'un garde du corps corrompu, le Mossad parvient à l'approvisionner en succulents chocolats belges. Aveuglé par sa gloutonnerie, le Palestinien renonce à enquêter sur l'origine des confiseries, pourtant introuvables à Bagdad à la veille de la révolution islamique. Le journaliste Aaron Klein, l'auteur de cette révélation, affirme ensuite, que, durant six mois, les espions israéliens ont méthodiquement injecté une toxine indécelable dans les chocolats. Jusqu'à ce que la dose de poison soit suffisamment forte pour envoyer Haddad dans un monde meilleur. Après l'autopsie du cadavre, les médecins légistes irakiens attribuèrent la mort de l'activiste à une leucémie foudroyante !