Dans une majorité de régions, la noix est admise comme une oeuvre de Dieu. Elle est reconnue comme l'instrument de la Passion du Christ car on peut trouver à l'intérieur un petit clou analogue à ceux utilisés lors de la crucifixion (la croix du Christ était en noyer). La période la plus propice pour préserver les biens, la santé des hommes et des animaux est sans nul doute le jour de la Saint-Jean.
Les noix de la Saint-Jean sont réputées également comme préservatif de la foudre. A Saint-Pardoux en Deux-Sèvres, les branches de noyer grillées dans la cendre chaude, portant deux ou trois fruits, servent généralement à asperger d'eau bénite les champs menacés par les orages. Dans la tradition orale, le noyer est perçu comme un arbre qui tantôt éloigne l'orage, tantôt l'attire. Dans la plaine mirebalaise, les Poitevins n'ont manifestement pas pu trancher, il existe en effet des noyers "protégés de l'orage" et des "noyers à orage".