Il est ministre d'Etat par la volonté du roi Louis XIII, et prend la direction du Conseil en 1642, à la mort du cardinal de Richelieu.
Quelques mois plus tard, à la mort du souverain, Mazarin reste aux commandes aux côtés de la régente, Anne d'Autriche.
En 1648, la France, en guerre depuis treize ans, doit poursuivre l'offensive contre l'Espagne.
Il faut donc lever de nouveaux impôts qui provoquent une explosion de fureur populaire.
Ils ne sont pas non plus du goût du Parlement de Paris qui tente de limiter le pouvoir royal.
Ce sera le début de la Fronde.
Mazarin est confronté à une pluie de libelles haineux, les "Mazarinades".
Bien loin d'en être affecté, il laisse tomber : "Qu'ils chantent ! Pourvu qu'ils paient."
Le traité de Westphalie, signé en octobre, met fin à la guerre de Trente Ans et confirme le succès diplomatique du cardinal.
Mais la Fronde, qui va durer jusqu'en 1652, oblige la cour à se réfugier à Saint-Germain-en-Laye et Mazarin à s'exhiler un temps en Rhénanie.
Il sortira vainqueur de cette épreuve et fera une entrée triomphale à Paris aux côtés du jeune roi Louis XIV.