Les fruits se sont donnés, tomber n'est pas périr.
Après l'été, bêtes aux champs, gibiers y fouillent.
Les chiens s'affolent, au vent la truffe mouille.
Châtaignes aux chemins hésitent à s'ouvrir.
Après l'été, les grands troupeaux vont revenir
Aux arbres malheureux, qu'octobre dépouille.
J'offrirai les couleurs, d'ocres et de rouille.
Automne flamboyant, mourir et reverdir.
Le temps ne compte plus, il ne fait que passer.
Aux ruisseauxchantonnants, les enfants ont dessé
Des moulins: derrière eux, refermons les barrières.
Les charbonniers aux bois, sonnant les prières
Des arbres abattus, y font clairières.
Profitez bien avant que l'hiver soit méchant.
19 Juillet 2005Jean-louis LatsagueBisous
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Alice
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