Les céréalees, sous forme de galettes ou de bouillies, constituaient l'essentiel de l'alimentation de nos ancêtres lointains, avec les châtaignes, les noix et les fruits sauvages qu'ils cueillaient. les premiers Gaulois qui, doués pour l'agriculture, fertlisaient et cultivaient leurs champs, obtenaient des productions déjà moins rudimentaires.
Ensuite, pendant les dix siècles du Moyen Âge, l'agriculture n'évolua guère ; les moines, dans leurs abbayes, pratiquaient le jardinage pour nourrir leur communauté, ce qui leur assurait une alimentation plus riche et plus variée.
Mais les pauvres devaient toujours se contenter de pains de céréales, de graines de légumineuses et de quelques légumes grossiers tels que fèves, navets, radis noirs, bettes, choux, carottes, consommés bouillis en potée.
A la Renaissance, de nouvelles cultures potagères venues d'Italie pénétrèrent progressivement dans les jardins des petites gens grâce à Catherine de Médicis qui fit découvrir à la cour les légumes verts, asperges, artichauts, melons, petits pois.
C'est au Grand Siècle que la mode des jardins potagers allait se répandre grâce à Jean de la Quintinie, jardinier de Louis XIV. Mais les espèces originaires d'Amérique, telles que pommes de terre et tomates, n'y avaient pas encore leur place...