Les Romains, l'appréciaient sous le nom de nasturtium, c'est-à-dire "plante qui fait froncer le nez", pour évoquer sa saveur piquante.
Longtemps il fut simplement ramassé dans la nature, au bord des ruisseaux où il forme un tapis vert émaillé de petites fleurs blanches.
Puis sa culture se fit près des sources, l'eau courante étant une exigeance absolue.
Les premières cressonnières artificielles furent installéesz au XVIIe siècle en Thuringe.
Au cours de leur longue traversée de l'Allemagne lors de la retraite de Russie en 1811, les grognards de Napoléon découvrirent ces petites parcelles de verdure brillante contrastant avec le paysage enneigé.
Intrigué, l'Empereur envoya un messager pour se renseigner.
Il eut immédiatement l'intuition qu'une plante récoltée durant les mois d'hiver, lorsque les légumes frais dont défaut sur les marchés, pourrait connaître en France un grand développement.
Et c'est dans la région de Senlis que les première cressonnières artificielles furent installées.