Jusqu'au début du XiXe siècle, seuls les amateurs fortunés pouvaient s'offrir ce légume raffiné et cher.
Dans l'Antiquité, on lui attribuait des vertus médicinales et même aphrodisiaques.
Servie avec du beurre fondu, elle était appréciée de Jules César, et Hippocrate l'utilisait comme diurétique.
Au Moyen Âge, l'asperge sauvage figurait parmi les fameuses "cinq racines apéritives majeures" avec le fenouil, l'ache, le fragon ou petit houx et le persil.
On commeça à la cultiver à Argenteuil au XIXe siècle.
En 1870, un dénommé Charles Depezay, qui s'était échappé de Paris assiégé par les Prussiens, se cacha dans un champ d'asperges, d'où il s'envola dans un ballon rempli de "griffes" pour se poser près de Blois.
C'est ainsi que la Sologne et le Val-de-Loire sont devenues des régions productrices.