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 La montagne verte

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Joa
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Joa


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La montagne verte Empty
MessageSujet: La montagne verte   La montagne verte EmptyVen 10 Aoû - 9:48

Il était une fois un marchand et une marchande de Bordeaux qui avaient un fils qui les avait ruinés à force de dépenser inutilement. Tant et si bien qu’il fut obligé de partir chercher fortune.
Il marcha longtemps sur la route.
A un moment, il arriva à une croisée de chemins.
Un homme était assis. C’était le Diable, qui lui dit :
- Où vas-tu ?

- Je vais chercher fortune parce que, en dépensant trop, j'ai mis mes parents sur la paille et que je ne veux pas qu'ils soient malheureux à cause de moi.
-Eh bien ! écoute. Ne va pas plus loin . Reviens à Bordeaux au magasin de tes parents ; il n'y manquera rien. Mais il faudra que tu viennes me voir chez moi, à la Montagne Verte, dans un an et un jour. Si tu ne viens pas, j'irai te chercher.
Revenu chez ses parents, le jeune homme trouva la magasin rempli des plus rares denrées. Il fut sage et tout aurait été pour le mieux si, les mois succédant aux mois, le délai d'un an et un jour ne s'était peu à peu diminué.
Et arriva le moment où il devait se rendre à la Montagne Verte.
Il dit à ses parents :
- Je m'en vais mais soyez certains que je reviendrai.
Il marcha, marcha longtemps sans jamais arriver à la Montagne Verte.
A un moment, il aperçut une maison sur le bord de la oute. Il frappa à la porte.
Une vieille femme vint lui ouvrir.
- Bonjour, madame. Je voudrais savoir si vous pouvez m'indiquer où se trouve la Montagne Verte ?
- Moi non, mais j'ai six mules qui vont si loin qu'elles pourront peutêtre vous le dire. En voici justement trois qui arrivent.
La vieille les interrogea. Mais les mules n'avaient pas entendu parler de la Montagne Verte.
- Attendons les trois autres, dit la vieille.
Les trois autres mules arrivèrent au galop.
La vieille les interrogea mais les mules n'avaient pas entendu parler de la Montagne Verte.
- Ecoutez, dit alors la vieille, j'ai une soeur qui a quatre-vingt ans de plus que moi. Elle pourra peut-être vous le dire. Elle habite cette maison que vous apercevez là-bas, tout là-bas...
Après une longue, longue marche, il arriva à la maison et frappa à la porte.
Une vieille femme vint lui ouvrir.
- Bonjour, madame. Je voudrais savoir si vous pouvez m'indiquer où se trouve la Montagne Verte ?
- Moi, non, mais j'ai sept mules qui vont si loin qu'elles pourront peut-être vous le dire. En voici justement trois qui arrivent.

La vieille les interrogea mais les mules n'avaient pas entendu parler de la Montagne Verte.
- Attendons les trois autres, dit la vieille.
Les trois autres mules arrivèrent au galop.
La vieille les interogea mais les mules n'avaient pas entendu parler de la Montagne Verte.
- Attendons la septième, dit encore la vieille.
La septième mule arriva au grand glop.
- Tu ne connais pas où se trouve la Montagne Verte ?
- Si répondit-elle, j'en arrive.
- Ce jeune homme voudrait bien y aller mais il ne sait pas le chemin, dit la vieille.
Lorsque la mule eut bien mangé et bu, le jeune homme monta sur son dos et ils partirent comme le vent.
Le voyage dura plusieurs jours. Enfin, ils arrivèrent en vue de la Montagne Verte où habitait le Diable.
La mule s'arrêta et dit :
- Tu vas faire comme je te conseille. Devat la porte de la mason du Diable, il y a un étang où vont se baigner ses trois filles.Tu te cacheras, pui, lorsqu'elles seront dans l'eau, tu voleras les vêtements de l'une d'elles.
Il fit comme lui avait dit la mule et vit arriver les trois filles du Diable. Quand elles furent dans l'eau, il prit les vêtements de l'une d'elles.
Elles sortirent de l'eau l'une après l'autre. Les deux premières s'habillèrent et rentrèrent chez leurs parents.
La troisième qui était la plus jeune des trois chercha longtemps ses vêtements et commença à se désespérer à l'idée de rester nue pour revenir chez elle.
Le jeune homme se décida à les lui rendre. Il fit semblant d'arriver à l'improviste et aida la jeune fille dans ses recherches. Comme on le pense, il trouva tout de suite les vêtements.
Elle le remercia et, lorsqu'elle eut fini de s'habiller, elle lui demanda :
- Vous venez peut-être chez mon père ?
- Oui, justement.
- Alors suivez-moi.
C'est ainsi qu'il pénétra chez le Diable.
Celui-ci dit, en voyant le jeune homme :
- Ah ! te voilà ! Tu n'as pas oublié ce que je t'ai demandé aux quatre routes il y a un an et un jour ?
- Non, puisque me voilà.

- Bon, tu vas souper avec nous, puis tu coucheras sous la table.
Après le repas, la plus jeune des filles du Diable, s'approcha du jeune homme et lui dit tout bas, à l'oreille :
- Quand mon père vous ordnnera quelque chose, faites le contraire. S'il vous dit de coucher sous la table, allez dans la cheminée.
Sous les regards du Diable, le jeune homme se coucha sous la table mais, lorsque celui-ci fut parti, il alla dans la cheminée.
A minuit, la grosse table s'écrasa avec un bruit épouvantable.
Le lendemain matin le Diable fut étonné de voir le jeune homme encore vivant.
La femme du Diable dit à son mari :
- Quelqu'un le renseigne.
Enfin, ils e mirent tous à table pour déjeuner.
Après le déjeuner, le Diable dit :
- Jeune homme, si tu réussis les trois épreuves que je vais t'imposer, tu épouseras une de mes filles. D'abord, tu vas aller sur la MontagneVerte pour couper la forêt en morceaux.
Et il lui donna une hache, une scie et une serpe en bois.
A midi la plus jeune des filles du Diable vint lui apporter son repas.
- Vous n'avez rien fait dit-elle ?
- Comment aurais-je pu faire ; votre père m'a donné des outils en bois, tous sont cassés depuis longttemps.
- Eh bien ! pendant que vous mangerez, je vais m'en occuper.
Et, au commandement de sa baguette magique, la forêt entière fut à terre, bien coupée, bien fendue et bien empilée.
A la nuit tombante, il redescendit.
- J'ai tout coupé, dit-il au Diable.
- Tu as bien travaillé, répondit celui-ci étonné. Ce soir tu dormiras dans la cheminée.
Sou les regards du Diable, le jeune homme se coucha dans la cheminée, mais, lorsque celui-ci fut parti, il alla sous la table.
A minuit, la cheminée s'écrasa avec un bruit épouvantable.
Le lendemain matin, le Diable fut étonné de voir le jeune homme encore vivant.
La femme du Diable dit à son mari :
- Quelqu'un le renseigne.
Enfin, ils se mirent tous à table pour déjeuner.
Après le déjeuner, le Diable dit :
- Jeune homme, tu vas aller curer l'étang.

Il lui donna une pelle, un bigot et une ourche en carton.
A midi la plus jeune des filles du Diable vint lui apporter son repas.
- Vous n'avez pas fini ? dit-elle.
- Comment aurais-je pu faire ; votre père m'a donné des outils e carton, tous sont détrempés depuis longtemps.
- Eh bien ! pendant que vous mangerez, je vis m'en occuper.
Et, au commandement de sa baguette magique, l'étang fut vidé et curé.
A la nuit tombante, il rentra.
- J'ai tout curé dit-il au Diable.
- Tu as bien travaillé, lui dit celui-ci, de plus en plus étonné ; ce soir tu dormiras sous le lit.
Sous les regards du Diable, il se coucha sous le lit mais lorsqu'il fut parti il alla dans la cheminée.
A minuit, le lit s'écrasa avec un bruit épouvantable.
Le lendemain matin, le Diable fut stupéfait de voir le jeune homme encore vivant.
La femme du Diable dit à son mari :
- Quelqu'un le renseigne.
Enfin, ils se mirent à table pour déjeuner.
Après le déjeuner, le Diable dit :
- Jeune homme, tu vois cette tour, en haut de la Montagn Verte. A son sommet, il y a trois oeufs de perdrix. Tu les chercheras et tu me les rapporteras.
Il y alla mais la tour était si droite et le mur était si lisse qu'il n'y avait pas moyen de l'escalader.
A midi laplus jeune des filles du Diable vint lui apporter son repas.
- Alors, vous avez les trois oeufs ? lui dit-elle.
- Eh non ! je n'ai pas d'échlle ; je ne peux donc pas y monter.
- Alors, dit encoe l jeune fille, tuez-moi, faites-moi bouillir et vous mettrez mes os au bout les uns des autres.
Il fit comme dit et, une fois les os mis bout à bout, il put grimper jusqu'au sommet de la tour où il trouva tout de suite les trois oeufs de perdrix et redescendit avec.
Par lavertu de la baguette magique, la fille du Diable redevint comme elle était avant. Sauf un petit os qui s'était perdu, celui du petit doigt de pied.
Ils entrèrent ensemble o la maison du Diable et le garçon lui remit les trois oeufs de perdrix.

Comme il avait été convenu, le Diable lui donna une d ses filles à choisir. Seulement, il lui banda les yeux. Mais, en regadant bien par terre, sous le bandeau, le jeune homme reconnut celle qu'il aimait en voyant le doigt de pied auquel il manquait le petit os.
- Je veux celle-là, dit-il.
- Bon, tu l'auras.
Après le souper, le Diable dit :
- Vous allez vous coucher dans ce lit.
Vers onze heures et demie, la plus jeune des filles du Diable, qui était devenue la femme du jeune homme, dit :
- Il faut s'en aller car mon père va revenir nous tuer tous les deux.
- Mais comment lui échapper ?
- Laisse-moi faire.
Il y avait trois mulets dans l'écurie du Diable. L'un s'appelait le Vent, l'autre l Tonnerre et le troisième l'Eclair.
Ils coururent et enfourchèrent le Vent qui le emporta à toute vitesse.
A minuit, le Diable arriva sans bruit pour les tuer maisil s'aperçut de leur fuite. Vite il courut dans son écurié et ne trouva plus le Vent. Alors il enfourcha le Tonnerre et se mit à leur poursuite.
Sur le Vent, la plus jeune des filles du Diable se retournait souvent pour voir si son père n'arrivait pas.
La route filait sous eux.
A un moment, elle aperçut qui approchait à vue d'oeil.
Alors elle se changea en rivièe et son mari en pêcheur.
- Monsieur, dit le Diable en s'arrêtant pile, n'avez-vous pas vu passer un jeune homme et une jeune femme montés sur un mulet ?
- Ca "becque" bien, répond le pêcheur.
- Je ne vous demande pas ça ! Je vous demande si vous n'avez pas vu passer un homme et une femme sur le dos d'un mulet ?
- Oh ! que ça "becque" bien ! répondit à nouveau le pêcheur.
- Vous êtes une andouille ! s'écria le Diable furieux.
Et il revint chez lui.
Il raconta mot à mot à sa femme la conversation qu'il avait eue avec le pêcheur.
- Retourne là-bas, dit-elle, c'étaient eux.
Il se précipita dans son écurie et enfourcha l'Eclair qui partit d'un trait.

Pendant ce temps, les jeunes gens avaient fait du chemin.
Mais, après des jours et des jours, la fille du Diable aperçut son père qui approchait à vue d'oeil.
Alors elle se changea en jardin et son mari en jardinier qui bêchait.
- Monsieur, dit le Diable, en s'arrêtant pile, n'avez-vous pas vu passer un jeune homme et une jeune femme montés sur un mulet ?
- Oh ! ça mûrira bien ! répondit le jardinier.
- Je ne vous demande pas ça ! Je vous demande si vous n'avez pas vu passer un homme et une femme sur le dos d'un mulet ?
- Oh ! ça a commencé à mûrir, ça finira bien ! répondit à nouveau le jardinier.
- Vous êtes un imbécile ! s'écria le Diable, furieux.
Et il revint chez lui.
Il raconta mot à mot à sa femme la conversation qu'il avait eue avec le jardinier.
- retourne là-bas dit-elle, c'étaient eux.
Il se précipita à nouveau, enfourcha l'Eclair et partit d'un trait.
Aprè de long jours, il arriva devant une large rivière. De l'autre côté, sa fille et son gendre.
- Comment avez-vous fait pour traverser ? leur cria-t-il.
- Vous voyez cette pierre ? Nous avons mis notre pied dessus et nous avons sauté.
Le Diable s'y précipita mais la pierre n'était que de l'écume blanche. Il coula à pic et se noya.
Débarrassés du Diable, les jeunes époux revinrent à Bordeaux.
- Surtout, dit la jeune femme avant d'entrer chez ses beaux-parents, n'embrasse pas tes parents car tu m'oublierais.
Mais il fut tellement heureux de les retrouver qu'il les embrassa.
Alors sa femme partit.
Il en fut bien malheureux et chercha longtemps sans la retrouver.
Un jour qu'il était avec deux camarades, ils se rendirent dans un hôtel sur la porte duquel était écrit :
HÔTEL DU CHEVAL BLANC
Ici on loge à pied et à cheval

Ils entrèrent et virent une belle fille.
Le premier des camarades lui dit :
- Je voudrais coucher dans votre chambre.
- Oui, si vous me donnez dix mille écus.
Cela dit, elle alla s'enfermer dans sa chambre.
Comme elle avait oublié de fermer les volts, l'homme monta avec uneéchelle mais, arrivé aux volets, il ne put empêcher ses mains de les ouvrir et de les fermer toute la nuit.
Le lendemain soir, ils revinrent et le second des camarades du jeune homme voulut pénétrer dans la chambre de la belle fille. Alors elle l'envoya chercher de l'eau. Seulement, il ne put empêcher ses bras de pomper toute la nuit.
Enfin, le troisième soir, le jeune hommeosa lui parler.
- Tu ne me reconnais pas ? lui répondit-elle.
- Non.
- Eh bien, je suis ta femme.
Ils allèrent au lit, je passe sur la suite et mon conte est fini.

Claude Seignolle, Contes, récits et légendes des pays de France
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