A Mauvezin, à une dizaine de kilomètres de Lannemezan, un petit musée local accueille, au nombre des objets exposés, la célèbre ceinture de chasteté de la belle Leonna, épouse du sire de Castelbon.
Pour s'assurer de la fidélité de sa femme, ce seigneur fort jaloux avait décidé de mettre son "bijou" sous clef pendant ses absences. Il fit venir le forgeron du village pour se charger de l'opération.
Quand ce dernier vit la jeune femme lui présenter en pleurant ses plus beaux charmes, son sang ne fit qu'un tour. Levant sa masse, il l'abattit sur le crâne du mari qui assistait à la scène. Ce qui se passa ensuite reste un mystère de l'insondable féminin, car on vit bientôt se balancer le pauvre forgeron à une potence, au sommet du donjon...
Les premières ceintures de chasteté dont on a gardé la trace remontent au bas Moyen Âge. Loin de disparaître avec l'évolution des moeurs, elles étaient en vente sur catalogue dès la fin du XIXe siècle et, aujourd'hui, cet instrument, dont on ne sait plus s'il est de chasteté ou de perversion, est d'un usage, oserons-nous dire, courant puisqu'il s'en vend plus de 35 000 exemplaires chaque année dans le monde.
Sachez encore que la police chinoise a eu l'idée d'employer une méthode radicale pour lutter contre la prostitution et l'adultère : imposer aux contrevenantes une culotte que seul peut ouvrir le détenteur d'un mot de passe électronique. Le bureau national de la propriété intellectuelle a déjà donné son feu vert pour tester le produit.
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