Sous l'Antiquité, les Romaines portaient une robe et un voile de couleur jaune pour se marier.
Puis, la tradition chrétienne dévalorisa cette couleur en l'associant à l'ange déchu Lucifer, et en fit le symbole de la trahison et de l'adultère.
Au Moyen-Âge, la robe de la mariée était de préférence rouge.
Le gris et le beige étaient cependant appréciés pour des raisons pratiques, car les femmes pouvaient ainsi réutiliser leur robe dans leur vie quotidienne.
C'est dans les grands mariages du XVIIIe siècle qu'on vit apparaître la robe de couleur blanche agrémentée de dentelles et de satin blancs.
La haute société renonça bientôt aux habits de couleurs vives, brodés et rebrodés d'or.
Mais le blanc, symbole d'innocence, de pureté et de virginité, ne gagna que lentement la ville et bien plus tardivement encore les campagnes.
L'argent, l'or, le rose ou le bleu sont bénéfiques pour une robe de mariée, mais il est préférable de les porter en touches.
Une robe en satin est funeste, en velours elle conduit vers la pauvreté.
Il faut éviter les imprimés de mauvais augure, surtout les oiseaux ainsi que les pampres dorés qui sont annonciateurs de mort.
Celle qui emprunte la robe de mariage de sa mère ou d'une aïeule attire le bonheur sur son union.
La future mariée ne doit pas coudre elle-même sa robe, ni prendre part à sa création.
Elle ne sera pas heureuse en ménage si elle l'essaie toute faite avant la cérémonie.
Il faut absolument laisser quelques points inachevés qui ne seront cousus qu'au moment de partir à l'église.