De la Révolution de 1789 à celle de 1830, aucun régime ne put ignorer ce diplomate d'envergure européenne.
Napoléon 1er le fait grand chambellan en 1804, prince de Bénévent en 1806.
Pourtant Talleyrand s'en détachera peu à peu.
Le 2 avril 1814, il fait proclamer par le Sénat la déchéance de l'Empereur et de sa famille, et prépare le retour des Bourbons.
Lousi XVIII lui ayant rendu le protefeuille des Affaires étrangères, il représente la France au Congrès de Vienne, dès septembre.
Il insiste pour obtenir que l'ouverture du Congrès se fasse "conformément aux principes du droit public".
En effet, les grandes puissances s'apprêtent à se partager l'Europe.
Le plénipotentiaire prussien Humbolt proteste contre cette notion : "Pourquoi dire que nous agissons selon le droit public ? Cela va sans dire." Talleyrand répliqua magnifiquement :
"Si cela va sans dire, cela ira encore mieux en le disant."