Le coing était chargé de symboles dans l'Antiquité.
C'était la pomme de Vénus offerte aux jeunes mariés pour leur nuit de noces.
Ce fruit dur et cotonneux à cette particularité de ne pas se manger cru.
Les Grecs l'évidaient et l'emplissaient de miel ou le faisaient cuire enrobé de pâte.
Les Romains savaient tirer des pépins une huile essentielle qu'ils utiliseraient en parfumerie.
En Espagne, on faisait cuire les coings dans du raisiné, du miel ou du vin pour en faire une pâte : au Moyen Âge, cette tradition gagna la France.
On appela la pâte de coings cotignac, et elle fut vendue d'abord par les apothicaires pour ses propriétés astringentes et digestives.
La ville d'Orléans se fit une spécialité de cette confiserie dont se délectèrent Jeanne d'Arc, François 1er, Louis XV...
A partir du XVIIe siècle le vin n'entre plus dans la composition du cotignac, et le miel est remplacé par du sucre.
Originaire du Caucase et du Turkestan, le cognassier aime les situations ensoleillées et ne tolère pas les sols calcaires.
La floraison en avril-mai est aidée par la pollinisation.
Les fruits très parfumés, en forme de poires, se dégustent en compote, gelée, eau-de-vie.