La pastèque est originaire de la haute vallée du Nil.
Composée à 93 % d'eau, elle est renommée pour étancher la soid, d'où son nom de "melon d'eau".
Il y a plus de 5 000 ans, en Egypte, les paysans en offraient déjà aux voyageurs assoiffés.
Et lors de leur expédition dans ce pays, les armées napoléoniennes en consommèrent en grande quantité pour se désaltérer.
Elle a été introduite en Europe avec le retour des croisés.
Elle ne nécessiste guère de soins pour se développer : elle aspire l'eau du sol pour la transformer en chair succulente.
En Europe, ce gros fruit lourd, jusqu'à 11 kilogrammes, à la peau brillante, est vendu en sections : comme il n'est pas facile de deviner son degré de maturité, la vue de la chair permet d'en évaluer la qualité.
En s'inspirant de la méthode ancienne et aléatoire qui consiste à taper la pastèque du plat de la main pour estimer son degré de maturité, des étudiants américains ont inventé une machine constituée d'un maillet qui frappe le fruit.
Celui-ci, relié à divers appareils, permet d'analyser sa qualité ; ce dispositif apporte une aide précieuse aux producteurs.
Au Japon, les fermiers se sont intéressés à la conservation des récoltes.
Ils ont eu l'idée de laisser les fruits se développer dans des moules en verre pour produire des pastèques cubiques.
Dans d'autres pays, les melons d'eau sont sélectionnés pour produire un maximum de gros pépins.
En Asie, les graines sont mangées telles quelles, grillées ou salées, ailleurs on en tire de l'huile comestible, en Inde elles sont moulées en farine pour faire le pain.
A l'inverse, certains obtenteurs pensent à créer des pastèques sans pépins.
Les melons d'eau ont un bel avenir !