Andrew Fischer, un informaticien du Nebraska au chômage, s'ingénie à tirer parti du seul bien que les banques ne lui ont pas saisi après la retentissante faillite de sa star-up : son propre corps. Ayant ausculté son anatomie sous toutes les coutures, Fischer constate que son large front peut avantageusement se transformer en panneau publicitaire. Quand il formule son offre sur Internet, précisant qu'il refuse tatouage indélébile ou réclame pour un produit indécent, il est submergé de propositions. Il choisit finalement d'arborer le logo de SnoreStop, un remède contre les ronflements. Contre un bail de location d'un mois renouvelable, Fischer reçoit un joli chèque de 37 375 dollars, taxes locales et TVA incluses. Seule clause prévue au contrat : l'espace publicitaire soit être ostensiblement exposé à la vue du public pendant au moins six heures par jour. Si Fischer marche aujourd'hui la tête haute, l'histoire ne dit pas s'il fait usage, la nuit, du produit dont il assure la promotion !
Virginia Garrick, une respectable grand-mère new-yorkaise, est prise de malaise alors qu'elle inflige dans un bowling de Brooklyn une cuisante raclée à des camarades de son âge. Transportée à l'hôpital, elle est admise au service de réanimation. Quand l'infirmière la déshabille, elle constate avec stupeur que "pas de réanimation" est tatoué en grosses lettres sur la poitrine de sa patiente. Redoutant sans doute faire l'objet d'un acharnement thérapeutique, Mme Garrick avait pris la précaution d'afficher par écrit ses dernières volontés !