Il existe, certes, des asters fleurissant au printemps, d'autres en été, ce sont pourtant ceux qui éclosent en automne qui demeurent les plus nombreux et les plus remarquables. On dirait qu'une pluie d'étoiles, des centaines petites marguerites multicolores, sont tombées sur le jardin. ne néglige pas ces marguerites de l'automne que sont les asters, robustes fleurs vivaces et rustiques et nécessitant peu de soins. Il faut cependant tout faire, en octobre, pour les maintenir en beauté et en bonne santé.
Après la floraison, coupe les fleurs fanées et les feuillages abimés, divise - tous les quatre à cinq ans - les plus vieilles souches pour en replanter les éclats immédiatement à 10-15 cm décartement en tous sens, dans un massif ensoleillé, à la terre légère et bien émiettée, plutôt pauvre (les asters redoutent les excès d'azote et de fertilisation) et surtout pas trop calcaire. Cela dit - et fait -, ces fleurs généreuses et sans problèmes majeurs possèdent un si grand nombre de variétés (des milliers) qu'il y en a vraiment pour tous les goûts et tous les usages : des grandes - à tuteurer - en fond de massif, des moyennes (20 à 30 cm) à touffes florifères, des petites (10 à 20 cm) pour les bordures. Le seul défaut des asters est qu'il sont sensibles de l'oïdium (feutrage blanc sur le feuillage). N'oublie donc pas deles traiter avec un fongicide en début de culture (mai) et juste avant la floraison (septembre-octobre). Seul un traitement préventif sera efficace. Sache, enfin, qu'il existe des asters résistants à cette maladie : ce sont les espèces à feuilles lisses ; privilégie-les donc dans ton jardin, elles sont aussi belles que les autres !
Le Cordifolius, idéal, pas comme les autres, est à planyter tout de suite dans tes plates-bandes. Cet aster, d'un vrai bleu clair, fleurit abondamment durant deux mois, septembre et octobre. Outre cette longue floraison, exceptionnelle pour un aster, il se cultive en tous sols, même pauvres, argileux et calcaires, et tient le coup par des froids de -30° !