« Bijou » est le nom de la plus grosse des noix, dont la coque sert d’écrin pour un bijou ou un minuscule couteau.
L’une des meilleures est la « franquette », créée en 1784, qui bénéficie avec quelques autres variétés de l’AOC noix de Grenoble ou noix du Périgord.
Traditionnellement, la récolte des noix démarrait à la Saint-Michel le 29 septembre.
Nourrissantes, elles étaient précieuses l’hiver pour les paysans qui manquaient d’aliments frais.
On en tirait une huile comestible qui servait aussi pour s’éclairer ; le brou était déjà utilisé en teinture pou les meubles et le bois, agréablement veiné, en ébénisterie.
Les feuilles étaient appréciées pour leurs propriétés médicinales.
Le noyer existe depuis la nuit des temps, mais il est arrivé en Gaule avec les Romains au début du Moyen-Âge.
Cet arbre au port étalé qui atteint 20 à 25 mètres peut vivre trois cents à quatre cents ans et ne nécessite aucun soin particulier.
Il est conseillé d’en planter une variété greffée.
Il faut quinze à vingt ans pour obtenir les premiers fruits.
Le noyer possède une mauvaise réputation qui a nourri bien des superstitions.
Se reposer sous son feuillage entraînerait une fluxion de poitrine et sous son couvert, les plantes pousseraient mal : cette nocivité s’explique par l’extrême fraîcheur de son ombre et la présence d’une substance toxique produite par ses racines.