Dans les années 1900, les asperges étaient réservées à une clientèle aisée et suffisamment distinguée pour savoir les manger dans les règles de l'art.
La récolte s'effectuait tous les deux jours, lorsque les "turions" avaient vingt centimètres et que leur pointe était encore serrée.
Cela demandait du doigté car il fallait arquer ou "torsionner" l'asperge à la main et non la couper.
Sa culture demandait un sol meuble, sinon sablonneux.
Elle était pratiquée dans toute la région parisienne, où il y avait une forte demande, mais également en Sologne, en Alsace et dans le Blayais.